La clôture officielle du Fiap de Mahrès aura lieu aujourd’hui, mardi 23 juillet, avec le vernissage de l’exposition des œuvres réalisées dans les ateliers, la distribution des médailles et des prix, et l’organisation d’une soirée musicale. Les originalités et les faits marquants n’ont pas manqué lors de cette édition. En voici quelques-uns.
Esthétisme et musicalité s’interfèrent à travers les lignes et les formes plates sculpturales tournoyantes et ascendantes dans la composition sculpturale abstraite sur marbre réalisée dans les ateliers par le Dr Ehsan Alar —président de l’Union des artistes plasticiens de Syrie et doyen de la Faculté des beaux-arts de Damas— pour signifier l’accession, l’ascendance et l’aspiration à une meilleure qualité de vie.
La culture du travail
Un assemblage soudé de matériaux de récupération en acier, mentionnant la silhouette d’un homme muni d’une pelle et faisant allusion à la nécessité d’inculquer la culture du travail dans notre société, a caractérisé l’œuvre sculpturale de l’artiste Yamen Abdelli.
Femme et liberté
Le mot liberté —inscrit sur une coiffe arrondie rouge surmontant la tête d’une femme tunisienne dans l’œuvre réalisée en commun par les artistes Wassim Chokkou et Sofiène B. Abdallah— traduit le respect que l’on doit à la femme tunisienne d’aujourd’hui émancipée et profitant pleinement de ses droits.
Renversement de situation
Une chaise métallique renversée, surmontée d’un signe de victoire et centrant de manière symétrique des arcs métalliques en acier arrondis ont composé l’installation-sculpture abstraite de l’artiste Mohsen Jelliti pour signifier le renversement de situation dans la vie socio-politique.
La mer et la pêche
Un poisson surmonté d’un voilier, le tout soudé et assemblé pour composer une sculpture originale en acier se rapportant à la mer et à la pêche qui caractérisent l’environnement de cette ville côtière, où il fait bon vivre. Ce poisson-voilier a été l’œuvre de l’artiste français Pascal Bejeanin.
Calligraphies très esthétiques sur fresques murales
Des vers d’Abou Al Kacem Echebbi (Tounes Al Jamila…) et de Sghaier Ouled Ahmed (Nouhebbou Al bilada…) ont été réalisés avec différents styles calligraphiques par l’artiste Abdelhafidh Tlili, sur des fresques murales qui ont orné les façades du souk de la Médina de la ville.
Comportements sociaux et symboles significatifs
Formes géométriques abstraites et divers symboles caractérisent l’œuvre de l’artiste algérien Tahar Hadhoud pour signifier certains comportements sociaux, entre autres la cohabitation entre les individus, le langage entre les générations, l’amour, la joie, l’espoir…
Equilibre et qualité de vie
Brindilles de fer enchevêtrées, imbriquées les unes sur les autres et imprégnées de résine. Le tout surmonté de deux pieds fixateurs, c’est, en fait, l’œuvre de l’artiste marocaine Khadija Jayi, signifiant l’équilibre vital pour pouvoir accéder à une meilleure qualité de vie.
Soirées poétiques
Deux soirées poétiques ont émaillé cette session. Elles ont été animées par les poètes Mohamed Amri et Hana Ali Bouab de Jordanie et les poètes Chamseddine El Ouni, Noureddine Bettayeb et Najla Attia de Tunisie.
Excursion, musique, baignade et arts non-stop
La journée du dimanche 21 juillet a été consacrée à 24 heures d’arts non-stop où les artistes ont profité d’une excursion marine pour visiter les ruines byzantines au site archéologique Yonga, assisté à une soirée musicale animée par la troupe Ajrass et ont pu s’adonner à une baignade relaxante après un travail acharné et sans relâche aux ateliers.